La Malaisie est incontestablement un pays moderne et bien organisé. Et comme dans tout pays civilisé qui se respecte, on ne laisse pas les gens poireauter dans les files d'attente. L'hôpital général de Kuala Lumpur est, à ce titre, exemplaire.
A l'accueil des consultants extérieurs, on reçoit une fiche à compléter et un numéro. Puis on fait la queue à un comptoir voisin où on reçoit le numéro de la salle de consultation en déposant son dossier complété et réglant sa consultation. On va s'installer dans la grande salle d'attente commune des salles de consultation. Au mur, un panneau lumineux affiche les derniers numéros appelés, avec le numéro de la salle de consultation. Une clochette signale tout nouveau numéro appelé et il clignote quelques secondes.
Après avoir été appelé, avoir consulté, et constaté le besoin d'une analyse de sang, le patient est envoyé vers une autre salle donnant sur le même hall. Là, on retire un petit carton avec un numéro d'ordre. On surveille, en tendant l'oreille et en regardant quels numéros ont les voisins, l'appel de son numéro, ce qui permet de donner sa demande d'analyse de sang et d'obtenir en retour un flacon avec un autre numéro d'ordre. Un affichage lumineux fait défiler les numéros appelés au prélèvement.
Prélèvement fait, on repart avec son flacon de sang pour un autre guichet dans le même hall. On reçoit là, en échange, un ticket avec un numéro pour retirer les résultats, 7452 par exemple. Ici aussi, un affichage lumineux prévient des résultats arrivés et du comptoir où les retirer. Mais une voix de dragueuse de GPS double l'information en annonçant chaque numéro qui sort : sept quatre cinq deux comptoir deux... Sans arrêt, la voix, précédée d'un petit jingle égrène tous les nombres qu'elle connait. Si on n'était pas malade avant d'avoir ses résultats, on l'est sûrement après !
Retour chez le médecin du départ, où l'on est curieusement admis en priorité et sans numéro ! Il établit une prescription de médicaments à retirer à la pharmacie de l'hôpital. Passage au guichet d'accueil de la pharmacie pour remettre sa prescription et se voir attribuer un numéro d'ordre. Ne reste plus qu'à attendre l'appel de son numéro pour retirer ses médicaments.
Et là, c'est fini ! On essaie de se rappeler son nom.
Pour le dentiste, c'est beaucoup moins compliqué. Enfin, pour celui que j'ai fréquenté, qui travaille tout seul. Là, il suffit de prendre, depuis la station de métro la rue SS4A/1, à l'angle de la rue SS2/3, puis la rue SS3/80 à gauche avant la mosquée, et enfin la rue SS3/29 à droite. Et après, c'est comme en France !
C'était déjà bien avant mais avec des photos, cest mieux ! merci.
RépondreSupprimerAh les dentistes Malaisiens... Je les ai un peu fréquentés après la rencontre de ma tête avec le bitûme lors d'un accident de scooter à Penang en 1995... ils ont fait du bon boulot les dentistes Malaisiens... Notamment le Dr Chow (je crois...) à Subang Jaya shopping center. Loïc
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